Maryane Octave à nouveau au départ de l'Ironman d'Hawai: "Ce n’était pas prévu"
La triathlète du PowerMaxx aborde ce rendez-vous avec beaucoup moins de pression qu’en 2017.
- Publié le 12-10-2018 à 08h27
- Mis à jour le 12-10-2018 à 11h25
Pour la deuxième année consécutive, Maryanne Octave (Fratin) sera au départ La triathlète du PowerMaxx aborde ce rendez-vous avec beaucoup moins de pression qu’en 2017.
Maryanne, on peut parler d’une surprise que de vous retrouver à nouveau à Kona ?
"Disons que cette saison 2018 a été fortement chamboulée pour moi. Kona n’était pas du tout prévu dans mon planning, puisqu’au départ, je devais participer à l’IM de Barcelone le 7 septembre avec mon mari (NdlR : Michel Gusbin). Une intervention chirurgicale en a décidé autrement pour lui. Afin de n’a pas perdre mon inscription, je l’ai transférée sur celui de Maastricht. En terminant première, les choses en ont décidé autrement."
Et vous avez finalement décidé de retenter l’aventure.
"J’ai accepté mon slot à la fois pour ma fierté personnelle d’être à nouveau qualifiée face à des jeunettes de 40 ans (rires) mais aussi pour la grande joie de rejoindre la Dream Team Saussus avec le père et la fille. Et puis, une joie également d’être sur place pour fêter le 40e anniversaire de cette course mythique."
Une deuxième expérience, ça change la donne ?
"J’appréhende cet événement totalement différemment. Tout d’abord, en 2017, je me suis retrouvée qualifiée après avoir participée à mon tout premier Ironman. C’était exceptionnel en soi, mais, même si c’est quelque chose qu’on espère, je n’étais pas préparée à tout ça."
Vous revenez donc avec une autre vision de ce rendez-vous…
"Cette année, je sais à quoi m’attendre ! Je connais la course, l’ambiance, le combat de boxe au départ natation, le vent en vélo, le cagnard en course à pied. Je viens dans un esprit totalement différent. Depuis que l’on est arrivé, je savoure chaque instant, je profite des entraînements dans ces lieux légendaires, des instants magiques entre amis. Je ne me mets plus cette pression inutile de vouloir bien faire, d’être à la hauteur."